Le Parfumeur
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Fés
En effet, une convention-cadre relative à la réhabilitation du parc a eu lieu, le 26 juin, à Rabat au siège de la Fondation. Cette convention implique aux côtés de la Fondation plusieurs partenaires dont notamment la wilaya de Fès, le Conseil de la ville de Fès, l'Office national de l'eau potable (ONEP), le groupe Addoha et la direction générale des collectivités locales. Pour El Houcine Tijani, président délégué de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l'environnement, la rénovation du parc Jnane Sbil est initiée dans le cadre du programme des «Villes fleuries». L'objectif est de s'inscrire également dans le réseau mondial des jardins historiques.
De fait, Jnane Sbil, espace d'une valeur patrimoniale et naturelle exceptionnelle, a été aménagé au XVIIIe siècle sous le règne du sultan Moulay Abdallah avant de devenir un jardin public au début du XXe siècle. Etalé sur une superficie de 7,5 hectares, ce jardin constitue une charnière verdoyante et paysagère entre Fès El Bali et Fès Jdid. Il s'organise autour de l'eau. Mais la rareté de cette ressource et l'absence d'entretien ont contribué à la dégradation progressive de la végétation et du système de distribution de l'eau. Face à cette situation, la Fondation a chargé l'architecte Rachid Haloui et la paysagiste Mounia Bennani de mettre au point un programme pour son embellissement. «Nous envisageons un aménagement partiel pour que le parc ne soit pas fermé au public», indique Tijani. Et d'ajouter que les travaux seront menés en plusieurs tranches. Les premiers coups de pioche concernant la restauration des murailles et du Borj Cheikh Ahmad jouxtant le jardin ont déjà été réalisés par l'Ader-Fès (Agence de réhabilitation et dédensification). Une deuxième tranche vise le mail central et son ordonnancement arabo-andalous. Elle est prévue pour le deuxième semestre 2006.
D'un coût global de 30 millions de DH, ce projet vise la réintroduction de l'eau et la réhabilitation de l'infrastructure hydraulique, les plantations et la restauration du bâtis.
De fait, Jnane Sbil, espace d'une valeur patrimoniale et naturelle exceptionnelle, a été aménagé au XVIIIe siècle sous le règne du sultan Moulay Abdallah avant de devenir un jardin public au début du XXe siècle. Etalé sur une superficie de 7,5 hectares, ce jardin constitue une charnière verdoyante et paysagère entre Fès El Bali et Fès Jdid. Il s'organise autour de l'eau. Mais la rareté de cette ressource et l'absence d'entretien ont contribué à la dégradation progressive de la végétation et du système de distribution de l'eau. Face à cette situation, la Fondation a chargé l'architecte Rachid Haloui et la paysagiste Mounia Bennani de mettre au point un programme pour son embellissement. «Nous envisageons un aménagement partiel pour que le parc ne soit pas fermé au public», indique Tijani. Et d'ajouter que les travaux seront menés en plusieurs tranches. Les premiers coups de pioche concernant la restauration des murailles et du Borj Cheikh Ahmad jouxtant le jardin ont déjà été réalisés par l'Ader-Fès (Agence de réhabilitation et dédensification). Une deuxième tranche vise le mail central et son ordonnancement arabo-andalous. Elle est prévue pour le deuxième semestre 2006.
D'un coût global de 30 millions de DH, ce projet vise la réintroduction de l'eau et la réhabilitation de l'infrastructure hydraulique, les plantations et la restauration du bâtis.
