
Agdal pastoral de Taînant, photo L. Auclair
La question de la durabilité de l'agdal comporte deux questions distinctes.
- L'agdal est-il une pratique durable, en référence aux trois piliers de la durabilité (écologique, économique et social) promus par la communauté internationale à l'occasion de la Conférence de Rio (1992) ?
Les résultats du programme montrent que l'agdal apparaît comme un compromis social autour des trois dimensions de la durabilité.
L'institution, caractérisée par une grande souplesse dans son fonctionnement, a un effet notable en terme de biodiversité spécifique et de fonctionnement des écosystèmes, d'équité sociale et de régulation de la concurrence entre les usagers, de gestion collective des risques et des ressources en montagne, sans qu'aucune de ces dimensions n'apparaisse clairement privilégiée ou optimisée.
- L'agdal est-il viable dans le contexte des mutations du Haut Atlas marocain ? Nous posons ici la question de la résilience de l'agdal face aux changements rapides du contexte et aux mutations profondes observées à l'époque contemporaine.
Nous soulignons les menaces qui pèsent sur ces pratiques et les limites de celles-ci dans le contexte des mutations du Haut Atlas marocain :
sécheresses récurrentes et déclin de l'élevage extensif, déséquilibres entre population et ressources, différenciation des stratégies individuelles et émergence de nouveaux notables, développement inégal, mutations culturelles, intervention exogène…
- L'agdal est-il une pratique durable, en référence aux trois piliers de la durabilité (écologique, économique et social) promus par la communauté internationale à l'occasion de la Conférence de Rio (1992) ?
Les résultats du programme montrent que l'agdal apparaît comme un compromis social autour des trois dimensions de la durabilité.
L'institution, caractérisée par une grande souplesse dans son fonctionnement, a un effet notable en terme de biodiversité spécifique et de fonctionnement des écosystèmes, d'équité sociale et de régulation de la concurrence entre les usagers, de gestion collective des risques et des ressources en montagne, sans qu'aucune de ces dimensions n'apparaisse clairement privilégiée ou optimisée.
- L'agdal est-il viable dans le contexte des mutations du Haut Atlas marocain ? Nous posons ici la question de la résilience de l'agdal face aux changements rapides du contexte et aux mutations profondes observées à l'époque contemporaine.
Nous soulignons les menaces qui pèsent sur ces pratiques et les limites de celles-ci dans le contexte des mutations du Haut Atlas marocain :
sécheresses récurrentes et déclin de l'élevage extensif, déséquilibres entre population et ressources, différenciation des stratégies individuelles et émergence de nouveaux notables, développement inégal, mutations culturelles, intervention exogène…