La nature et les motifs végétaux inspirent beaucoup d’artistes et occupent une place importante dans la production artistique. Certains artistes se sont d’ailleurs spécialisés dans la reproduction de la nature vivante ou morte. Pour beaucoup, ce sont les peintres, les photographes et les sculpteurs qui sont le plus souvent inspirés par la nature et la botanique. En réalité d’autres disciplines artistiques telles la littérature, la poésie et le design s’inspirent de l’univers botanique et des formes végétales pour créer des œuvres artistiques attachantes. Renier Maria Rilke dans son poème-recueil « Verger » a rendu un hommage formidable à l’œuvre de la nature et le travail des jardiniers. L’école de l’art nouveau née à Nancy au début du XIXe siècle a fait du règne végétal le style exclusif de leur création. La forme végétale figurative ou stylisée est devenue la signature des designers et ébénistes de ce courant artistique comme Emile Gallé, René Lalique, Louis Majorelle ou la maison Daum.
Au Maroc, les brodeuses de Tétouan, salé et Rabat firent et continuent à faire du motif végétal la particularité des broderies de ces villes. Les Maâlems « artisans » travaillant le bois gravé ou le plâtre en stuc explorent à travers le motif « Taouriq » qui veut dire : feuillage, toutes les ressources et inspirations que leur offre l’univers végétal.
Parmi les stylistes marocaines qui utilisent des broderies de haute qualité dans leurs créations, Fadilah Berrada multiplie les recherches pour présenter à chaque nouvelle saison des robes avec des touches à la fois innovantes et très ancrées dans la tradition de la broderie marocaine.
Lors de son dernier défilé à Mazagan en avril 2010 à l’occasion de « Mode Made in Morocco » organisé par Maroc Premium, chaque passage de Fadilah Berrada a été grandement applaudi. Outre le choix et l’élégance des coupes et des matières, ce qui a singularisé le travail de la styliste casablancaise c’étaient les broderies qui ornaient ses caftans. Toutes s’inspiraient du monde végétal. Lors de ce défilé, chaque caftan était un jardin ambulant planté d’Iris, de coquelicots, de graminées et de jacinthes. On dirait qu’en quittant leurs loges, les mannequins ont attiré, comme par magie, dans les plis de leurs étoffes les plantes d’un jardin paradisiaque dont l’architecte n’était que Fadilah Berrada. Sans chercher à imiter la nature, la styliste et ses brodeuses ont donné libre cour à leur imagination et nous ont offert un défilé de plantes sur caftans à la fois enchanteur et haut en couleurs.
Au Maroc, les brodeuses de Tétouan, salé et Rabat firent et continuent à faire du motif végétal la particularité des broderies de ces villes. Les Maâlems « artisans » travaillant le bois gravé ou le plâtre en stuc explorent à travers le motif « Taouriq » qui veut dire : feuillage, toutes les ressources et inspirations que leur offre l’univers végétal.
Parmi les stylistes marocaines qui utilisent des broderies de haute qualité dans leurs créations, Fadilah Berrada multiplie les recherches pour présenter à chaque nouvelle saison des robes avec des touches à la fois innovantes et très ancrées dans la tradition de la broderie marocaine.
Lors de son dernier défilé à Mazagan en avril 2010 à l’occasion de « Mode Made in Morocco » organisé par Maroc Premium, chaque passage de Fadilah Berrada a été grandement applaudi. Outre le choix et l’élégance des coupes et des matières, ce qui a singularisé le travail de la styliste casablancaise c’étaient les broderies qui ornaient ses caftans. Toutes s’inspiraient du monde végétal. Lors de ce défilé, chaque caftan était un jardin ambulant planté d’Iris, de coquelicots, de graminées et de jacinthes. On dirait qu’en quittant leurs loges, les mannequins ont attiré, comme par magie, dans les plis de leurs étoffes les plantes d’un jardin paradisiaque dont l’architecte n’était que Fadilah Berrada. Sans chercher à imiter la nature, la styliste et ses brodeuses ont donné libre cour à leur imagination et nous ont offert un défilé de plantes sur caftans à la fois enchanteur et haut en couleurs.