Une variété de bambous géants de la Bambouseraie de Prafance à Anduze
En 1856, le marchand d'épices asiatiques Eugène Mazel installait ses premières serres au pied des Cévennes, pour y acclimater des plantes lointaines.
150 ans après, la Bambouseraie, avec ses 200 variétés de bambous, oasis de fraicheur en été, étonnant conservatoire européen du Phyllostachys (un type de bambou), est le 2ème jardin le plus visité de France avec 300.000 visiteurs par an.
Afin de marquer cet anniversaire, un "Vallon du dragon", un jardin zen qui s'inspire des principes du Feng Shui, a été aménagé sur 1,5 ha et inauguré samedi. Cette discipline vieille de 4.000 ans vise à faire circuler harmonieusement l'énergie cosmique, dans un délicat équilibre entre le "Yin" (froideur, obscurité) et le "Yang" (lumière, chaleur).
Le paysagiste Erik Borja a créé ce jardin japonais, dominé par le pavillon du Phénix rouge, au toit incurvé, réalisé en chataignier par un charpentier local. L'espace mêle "gazon" de bambous verts coupés ras, petits érables rouges, camélias ou "podocarpus chinensis" (arbres dits "en nuage"), autour d'une rivière ondoyante évoquant un dragon.
Ce jardin conçu après deux années d'efforts et une inondation en 2002, s'inscrit dans ce lieu "idéal, protégé des inconvénients climatiques au nord par les collines et ouvert sur le sud", explique son concepteur.
Ici, "le rocher et le végétal viennent en appoint, l'écoulement de l'eau symbolise la vie. Le jardin est le paradis perdu: le créer au sein d'une forêt de bambous qui annule le ciel, c'est mettre en équilibre toute la bambouseraie, équilibrer le Yin et le Yang", précise M. Borja.
Un très ancien "gingko biloba" ou "arbre aux quarante écus" protège les lieux, dominés par la colline dite "de la tortue noire".
Mais la bambouseraie réserve d'autres surprises: pour ce 150ème anniversaire, elle abrite des sculptures figurant de grands paniers de bambou tressé, un dôme fait de 150 bambous arqués vers le ciel ou encore des bambous rouges plantés dans la terre évoquant un parcours initiatique.
Une serre aménagée en pont de bateau à voile présente les épices et plantes rapportées par le fondateur.
Consacrée au bonsaï, originaire de Chine avant de devenir un art traditionnel japonais, une exposition avec ateliers et conférences est prévue du 26 avril au 8 mai, suivie de démonstrations et cérémonies d'Ikebana, sous l'égide d'un maître japonais, du 25 au 28 mai. "Le patrimoine végétal du bambou" (tissage, échafaudage, embarcations, canalisations, etc) est le sujet d'une autre exposition du 6 juillet au 30 septembre.
150 ans après, la Bambouseraie, avec ses 200 variétés de bambous, oasis de fraicheur en été, étonnant conservatoire européen du Phyllostachys (un type de bambou), est le 2ème jardin le plus visité de France avec 300.000 visiteurs par an.
Afin de marquer cet anniversaire, un "Vallon du dragon", un jardin zen qui s'inspire des principes du Feng Shui, a été aménagé sur 1,5 ha et inauguré samedi. Cette discipline vieille de 4.000 ans vise à faire circuler harmonieusement l'énergie cosmique, dans un délicat équilibre entre le "Yin" (froideur, obscurité) et le "Yang" (lumière, chaleur).
Le paysagiste Erik Borja a créé ce jardin japonais, dominé par le pavillon du Phénix rouge, au toit incurvé, réalisé en chataignier par un charpentier local. L'espace mêle "gazon" de bambous verts coupés ras, petits érables rouges, camélias ou "podocarpus chinensis" (arbres dits "en nuage"), autour d'une rivière ondoyante évoquant un dragon.
Ce jardin conçu après deux années d'efforts et une inondation en 2002, s'inscrit dans ce lieu "idéal, protégé des inconvénients climatiques au nord par les collines et ouvert sur le sud", explique son concepteur.
Ici, "le rocher et le végétal viennent en appoint, l'écoulement de l'eau symbolise la vie. Le jardin est le paradis perdu: le créer au sein d'une forêt de bambous qui annule le ciel, c'est mettre en équilibre toute la bambouseraie, équilibrer le Yin et le Yang", précise M. Borja.
Un très ancien "gingko biloba" ou "arbre aux quarante écus" protège les lieux, dominés par la colline dite "de la tortue noire".
Mais la bambouseraie réserve d'autres surprises: pour ce 150ème anniversaire, elle abrite des sculptures figurant de grands paniers de bambou tressé, un dôme fait de 150 bambous arqués vers le ciel ou encore des bambous rouges plantés dans la terre évoquant un parcours initiatique.
Une serre aménagée en pont de bateau à voile présente les épices et plantes rapportées par le fondateur.
Consacrée au bonsaï, originaire de Chine avant de devenir un art traditionnel japonais, une exposition avec ateliers et conférences est prévue du 26 avril au 8 mai, suivie de démonstrations et cérémonies d'Ikebana, sous l'égide d'un maître japonais, du 25 au 28 mai. "Le patrimoine végétal du bambou" (tissage, échafaudage, embarcations, canalisations, etc) est le sujet d'une autre exposition du 6 juillet au 30 septembre.