Jessye Norman
Mais elle parle aussi de son enfance, de sa famille, de son parcours professionnel et de ses engagements. Construit à partir d’entretiens, réalisés dans le magnifique jardin de Majorelle à Marrakech, et à partir de séquences, où elle interprète les plus grands titres de son répertoire, le documentaire frappe par son élégance et par la maîtrise des images.
Vêtue de tenues fort différentes, elle aborde toutes les étapes de sa vie. Elle raconte volontiers son enfance, son goût pour le chant et la place de sa famille dans sa vie. Consciente de ses origines, elle est fière d’être issue d’une « lignée si solide ». Marian Anderson est sa première et sa plus grande idole. « Je suis subjuguée par sa vie et par sa personnalité. C’est la plus majestueuse cantatrice que je connaisse », assure-t-elle. Lorsqu’elle la voit à la télévision, c’est une première révélation. Son entrée au conservatoire lui fait prendre conscience de sa vocation pour le chant lyrique. Le premier concours qu’elle présente à Munich est un succès. Remarquée par de nombreux chefs d’orchestres, elle s’installe un an après à Berlin pour quatre ans.
Chaque anecdote et chaque réflexion ajoutent subtilement un élément à son portrait. Les entretiens sont passionnants et complets. Moins réussies sont les images des extraits d’opéras. À trop vouloir magnifier la diva, le réalisateur tombe dans l’excès de mise en scène. Et on regrette de la voir chanter en play-back dans un décor ultrachargé plutôt que de savourer de réelles captations d’opéras.
* Le titre est de la rédaction J.M
La déesse des divas
Jessye Norman.
Arte, 22 h 15.
Vêtue de tenues fort différentes, elle aborde toutes les étapes de sa vie. Elle raconte volontiers son enfance, son goût pour le chant et la place de sa famille dans sa vie. Consciente de ses origines, elle est fière d’être issue d’une « lignée si solide ». Marian Anderson est sa première et sa plus grande idole. « Je suis subjuguée par sa vie et par sa personnalité. C’est la plus majestueuse cantatrice que je connaisse », assure-t-elle. Lorsqu’elle la voit à la télévision, c’est une première révélation. Son entrée au conservatoire lui fait prendre conscience de sa vocation pour le chant lyrique. Le premier concours qu’elle présente à Munich est un succès. Remarquée par de nombreux chefs d’orchestres, elle s’installe un an après à Berlin pour quatre ans.
Chaque anecdote et chaque réflexion ajoutent subtilement un élément à son portrait. Les entretiens sont passionnants et complets. Moins réussies sont les images des extraits d’opéras. À trop vouloir magnifier la diva, le réalisateur tombe dans l’excès de mise en scène. Et on regrette de la voir chanter en play-back dans un décor ultrachargé plutôt que de savourer de réelles captations d’opéras.
* Le titre est de la rédaction J.M
La déesse des divas
Jessye Norman.
Arte, 22 h 15.