
Le coquelicot est une plante annuelle d'apparence fragile, à l'image de sa tige très fine et velue, peu ramifiée, qui se révèle immanquablement dans les terrains fraîchement remués : les champs (plante jadis messicole mais les herbicides l'y ont chassé pour deux raisons principales : sa graine toxique peut se mêler aux grains de blé et elle concurrence directement la céréales), les bords de chemins ou les terrains vagues.
Lorsqu'on la coupe, elle laisse échapper un suc laiteux, comme les autres pavots.
Les feuilles, généralement sessiles et alternes, sont découpées en lobes étroits et dentés. Les fleurs comportent quatre pétales un peu froissés qui se recouvrent peu. Leurs nombreuses étamines ont des anthères noir bleuté. Les fruits (à ne pas confondre avec les fleurs en boutons) sont des capsules glabres contenant une grande quantité de graines, facilement disséminable par le vent.
Le sommet du fruit du coquelicot est percé d'une série d'ouvertures par lesquelles s'échappent les graines, comme les grains de sel hors de la salière à couvercle perforé.
Comme tous les pavots, le coquelicot a des effets narcotiques dus aux alcaloïdes qu'il contient.
En phytothérapie, on utilise ses pétales séchés, dont on fait le plus souvent des tisanes. Ses effets apaisants se font sentir sur l'adulte, mais surtout sur les jeunes enfants (on mélangeait autrefois du coquelicot à la bouillie des enfants pour faciliter leur sommeil). Par ses propriétés émollientes, sédatives et béchiques, le coquelicot est un calmant de la toux et des irritations de la gorge. Il est alors utilisé sous forme de pastilles à sucer. Il existe un sirop de coquelicot.
Même si elles sont moins grosses que celles de certains pavots, les graines du coquelicot sont utilisées comme elles en pâtisserie ou pour confectionner des pains aromatisés.
Si l'on ne peut pas se passer de les cueillir pour en faire un bouquet, on empêche les fleurs de se faner dans la journée en prolongeant leur épanouïssement par la cautérisation de la tige à l'endroit où elle a été coupée.
Dans le langage des fleurs, le coquelicot incarne « l'ardeur fragile » Les noces de coquelicot symbolisent les 8 ans de mariage dans le folklore français.
Le coquelicot a également été associé au XXe siècle, en particulier dans les pays du Commonwealth (Royaume-Uni, Canada, Australie, Nouvelle-Zélande…) au souvenir des combattants, et tout spécialement des soldats tombés lors de la Première Guerre mondiale, à l'instar du bleuet en France.
Cette allégorie du coquelicot découle d'un poème datant du printemps 1915, écrit par le lieutenant-colonel John McCrae, un médecin du Corps de santé royal canadien qui fut témoin de la terrible seconde bataille d'Ypres. Il s'intitule In Flanders Fields (Au champ d'honneur). En fait, les coquelicots fleurissaient dans les pires champs de Somme et des Flandres, et leur couleur rouge était un symbole approprié pour le bain de sang de la guerre de tranchées.
De plus, une Française, Madame E. Guérin, proposa à l'époque au maréchal britannique Douglas Haig que les femmes et les enfants des régions dévastées de France produisent des coquelicots afin de recueillir des fonds pour venir en aide aux gueules cassées. En novembre 1921, les premiers coquelicots furent distribués. La tradition se poursuit depuis.
Lorsqu'on la coupe, elle laisse échapper un suc laiteux, comme les autres pavots.
Les feuilles, généralement sessiles et alternes, sont découpées en lobes étroits et dentés. Les fleurs comportent quatre pétales un peu froissés qui se recouvrent peu. Leurs nombreuses étamines ont des anthères noir bleuté. Les fruits (à ne pas confondre avec les fleurs en boutons) sont des capsules glabres contenant une grande quantité de graines, facilement disséminable par le vent.
Le sommet du fruit du coquelicot est percé d'une série d'ouvertures par lesquelles s'échappent les graines, comme les grains de sel hors de la salière à couvercle perforé.
Comme tous les pavots, le coquelicot a des effets narcotiques dus aux alcaloïdes qu'il contient.
En phytothérapie, on utilise ses pétales séchés, dont on fait le plus souvent des tisanes. Ses effets apaisants se font sentir sur l'adulte, mais surtout sur les jeunes enfants (on mélangeait autrefois du coquelicot à la bouillie des enfants pour faciliter leur sommeil). Par ses propriétés émollientes, sédatives et béchiques, le coquelicot est un calmant de la toux et des irritations de la gorge. Il est alors utilisé sous forme de pastilles à sucer. Il existe un sirop de coquelicot.
Même si elles sont moins grosses que celles de certains pavots, les graines du coquelicot sont utilisées comme elles en pâtisserie ou pour confectionner des pains aromatisés.
Si l'on ne peut pas se passer de les cueillir pour en faire un bouquet, on empêche les fleurs de se faner dans la journée en prolongeant leur épanouïssement par la cautérisation de la tige à l'endroit où elle a été coupée.
Dans le langage des fleurs, le coquelicot incarne « l'ardeur fragile » Les noces de coquelicot symbolisent les 8 ans de mariage dans le folklore français.
Le coquelicot a également été associé au XXe siècle, en particulier dans les pays du Commonwealth (Royaume-Uni, Canada, Australie, Nouvelle-Zélande…) au souvenir des combattants, et tout spécialement des soldats tombés lors de la Première Guerre mondiale, à l'instar du bleuet en France.
Cette allégorie du coquelicot découle d'un poème datant du printemps 1915, écrit par le lieutenant-colonel John McCrae, un médecin du Corps de santé royal canadien qui fut témoin de la terrible seconde bataille d'Ypres. Il s'intitule In Flanders Fields (Au champ d'honneur). En fait, les coquelicots fleurissaient dans les pires champs de Somme et des Flandres, et leur couleur rouge était un symbole approprié pour le bain de sang de la guerre de tranchées.
De plus, une Française, Madame E. Guérin, proposa à l'époque au maréchal britannique Douglas Haig que les femmes et les enfants des régions dévastées de France produisent des coquelicots afin de recueillir des fonds pour venir en aide aux gueules cassées. En novembre 1921, les premiers coquelicots furent distribués. La tradition se poursuit depuis.
