Poétiques jardins

La 3ème Rencontre Internationale de poésie de Marrakech célèbre les jardins.


« Bustân » imprégnés du parfum des roses, « buhayra », petite mer où le vent fait onduler les feuilles, « agdal » en amazigh, « jnan », petit paradis, ou encore « ryad », enchâssé dans un palais, la multiplicité de leurs noms souligne l'omniprésence des jardins dans la poésie.


Les beaux jardins de l'Agdal à Marrakech
Et c'est à Marrakech, la ville des derniers jardins historiques du monde arabe, que se sont réunis du 30 mars au 1er avril, pour ces 3èmes rencontres, des poètes venus du Maroc et d'ailleurs.

Qu'ils écrivent en amazigh comme Omar Taws, en arabe classique, en français ou en anglais, les Marocains Mohammed Bennis, l'Algérien Abdelhamid Laghouati, les Français Bernard Noël, Jean-Pierre Siméon ont eu à lire des textes sur le thème du jardin, dans les jardins mêmes de la ville : au pavillon de la Ménara, dans les jardins Majorelle et ceux de l'Institut Français... L'occasion d'écouter de célèbres aèdes, comme Mostafa Nissaboury et l'Irakien Saadi Youssef, et de découvrir ceux venus du Golfe, comme les Saoudiens Zahir Othman et Hilda Ismail, et les Bahreïnis Ali Abdulla Khalifa et Qasim Haddad.

Une découverte : Rachid Niny écrit aussi de la poésie !