Pour combattre la grippe aviaire (Photo FAO)
"Tout échec par un pays quelconque d'endiguer la maladie se traduirait par la réapparition de l'infection dans plusieurs autres pays", selon M. Alexander Müller, Sous-Directeur général de la FAO. "Un maillon faible entraînerait un effet domino qui torpillerait tous les acquis. L'heure n'est pas à la complaisance."
Selon la FAO, plusieurs parties du monde demeurent particulièrement vulnérables en raison de la faiblesse des contributions des bailleurs de fonds, notamment l'Afrique, l'Europe orientale et le Caucase ainsi que l'Indonésie.
L'apparition du virus en Afrique cette année est source de vive préoccupation. "L'Afrique devrait recevoir en priorité les ressources et l'assistance technique dans le cadre de la lutte contre l'influenza aviaire", souligne-t-on à la FAO.
L'Organisation lance également un appel pour la poursuite des engagements en faveur de certaines parties du monde épargnées, notamment l'Amérique latine et les Caraïbes où les mesures de prévention prises avec les encouragements de la FAO, sur le double plan national et régional, se sont avérées payantes.
Réponse rapide
Une vision à long terme est nécessaire pour remporter la victoire face à l'influenza aviaire hautement pathogène, indique-t-on à la FAO. Des contrôles accrus et une réponse rapide sont indispensables dès lors que des foyers de grippe aviaire sont signalés. En outre, cela permet aussi de neutraliser à temps d'autres maladies animales.
Selon la FAO, la plus grande transparence et le partage des informations sont également indispensables, notamment pour identifier et combattre les différentes souches du virus. "Les percées scientifiques en matière de diagnostic, vaccination et traitement nécessitent une circulation de l'information aussi large et volontaire que possible."
M. Müller a invité les pays à renforcer les mesures d'hygiène et de contrôle des mouvements d'animaux tout au long de la chaîne de production et de commercialisation afin d'obtenir des résultats positifs.
Un soutien accru
Toujours selon la FAO, l'engagement politique des bailleurs de fonds et des pays à risque ainsi que des pays infectés est nécessaire pour assurer le succès de la lutte contre l'influenza aviaire. "A titre d'exemple, au Viet Nam, la stratégie intégrée (surveillance et contrôle, renforcement de l'efficacité des laboratoires, vaccination, abattage) a permis d'éviter une situation désastreuse. Cela n'aurait pas été possible sans le ferme soutien du gouvernement vietnamien et sans l'apport des bailleurs de fonds."
Jusqu'ici les bailleurs de fonds ont soutenu l'action menée par la FAO pour aider les pays à contrer la maladie. La FAO a déjà reçu 76 millions de dollars et des accords prévoient 25 autres millions de dollars alors que les engagements se montent à 60 millions de dollars.
Selon la FAO, plusieurs parties du monde demeurent particulièrement vulnérables en raison de la faiblesse des contributions des bailleurs de fonds, notamment l'Afrique, l'Europe orientale et le Caucase ainsi que l'Indonésie.
L'apparition du virus en Afrique cette année est source de vive préoccupation. "L'Afrique devrait recevoir en priorité les ressources et l'assistance technique dans le cadre de la lutte contre l'influenza aviaire", souligne-t-on à la FAO.
L'Organisation lance également un appel pour la poursuite des engagements en faveur de certaines parties du monde épargnées, notamment l'Amérique latine et les Caraïbes où les mesures de prévention prises avec les encouragements de la FAO, sur le double plan national et régional, se sont avérées payantes.
Réponse rapide
Une vision à long terme est nécessaire pour remporter la victoire face à l'influenza aviaire hautement pathogène, indique-t-on à la FAO. Des contrôles accrus et une réponse rapide sont indispensables dès lors que des foyers de grippe aviaire sont signalés. En outre, cela permet aussi de neutraliser à temps d'autres maladies animales.
Selon la FAO, la plus grande transparence et le partage des informations sont également indispensables, notamment pour identifier et combattre les différentes souches du virus. "Les percées scientifiques en matière de diagnostic, vaccination et traitement nécessitent une circulation de l'information aussi large et volontaire que possible."
M. Müller a invité les pays à renforcer les mesures d'hygiène et de contrôle des mouvements d'animaux tout au long de la chaîne de production et de commercialisation afin d'obtenir des résultats positifs.
Un soutien accru
Toujours selon la FAO, l'engagement politique des bailleurs de fonds et des pays à risque ainsi que des pays infectés est nécessaire pour assurer le succès de la lutte contre l'influenza aviaire. "A titre d'exemple, au Viet Nam, la stratégie intégrée (surveillance et contrôle, renforcement de l'efficacité des laboratoires, vaccination, abattage) a permis d'éviter une situation désastreuse. Cela n'aurait pas été possible sans le ferme soutien du gouvernement vietnamien et sans l'apport des bailleurs de fonds."
Jusqu'ici les bailleurs de fonds ont soutenu l'action menée par la FAO pour aider les pays à contrer la maladie. La FAO a déjà reçu 76 millions de dollars et des accords prévoient 25 autres millions de dollars alors que les engagements se montent à 60 millions de dollars.