Compte tenu de la place tenue par les jardins dans la poésie, mais aussi de l’existence à Marrakech des derniers jardins historiques du monde arabe, l’institut a retenu le thème de« La Poésie en ses jardins » pour ces rencontres qui seront accompagnées, comme chaque année, de lectures, d'hommages, de tables rondes, d’expositions, d’ateliers et d'animations en milieu scolaire. Des éditeurs seront conviés au marché de la poésie organisé dans les jardins de l'Institut.
Des poètes prestigieux de France, du Maroc, d’Iraq, du Royaume de Bahrein, du Liban, ont d’ores de déjà confirmés leur participation : tel Bernard Noël (France), Jean-Pierre Siméon (France), Mohammed Bennis (Maroc), Qassim Haddad (Bahrein), Mostafa Nissabouri (Maroc), Saadi Youssef (Irak)…
Des poètes prestigieux de France, du Maroc, d’Iraq, du Royaume de Bahrein, du Liban, ont d’ores de déjà confirmés leur participation : tel Bernard Noël (France), Jean-Pierre Siméon (France), Mohammed Bennis (Maroc), Qassim Haddad (Bahrein), Mostafa Nissabouri (Maroc), Saadi Youssef (Irak)…
« Dans l’âme de tout homme, il y a une dimension qui est jardin » Salah Stétié
Afffiche
L'Institut français de Marrakech lance la troisième édition des Rencontres Internationales de poésie de Marrakech. Celles-ci se tiendront du 30 mars au 1 avril 2006 en partenariat avec l'Institut du Monde arabe, la revue Qantara, la Maison de la poésie du Maroc et "the National Cultural Forum" du Royaume de Bahrein.
Compte tenu de la place tenue par les jardins dans la poésie, mais aussi de l’existence à Marrakech des derniers jardins historiques du monde arabe, nous avons retenu le thème de« La Poésie en ses jardins » pour ces rencontres qui seront accompagnées, comme chaque année, de lectures, d'hommages, de tables rondes, d’expositions, d’ateliers et d'animations en milieu scolaire. Des éditeurs seront conviés au marché de la poésie organisé dans les jardins de l'Institut.
Les rencontres réunissent des poètes de langues et d’horizons divers et s’adressent à un très large public. Plus de 3000 personnes ont suivi les lectures et animations organisées en 2005.
Souné Wade
Directrice de l’institut Français de Marrakech
Compte tenu de la place tenue par les jardins dans la poésie, mais aussi de l’existence à Marrakech des derniers jardins historiques du monde arabe, nous avons retenu le thème de« La Poésie en ses jardins » pour ces rencontres qui seront accompagnées, comme chaque année, de lectures, d'hommages, de tables rondes, d’expositions, d’ateliers et d'animations en milieu scolaire. Des éditeurs seront conviés au marché de la poésie organisé dans les jardins de l'Institut.
Les rencontres réunissent des poètes de langues et d’horizons divers et s’adressent à un très large public. Plus de 3000 personnes ont suivi les lectures et animations organisées en 2005.
Souné Wade
Directrice de l’institut Français de Marrakech
Participants
• Poètes pressentis :
- Mohammed Bennis (Maroc)
- Ali Abdulla Khalifa (Bahrein)
- Qassim Haddad (Bahrein)
- Joumana Haddad (Liban)
- Fatiha Morchid (Maroc)
- Mostafa Nissaboury (Maroc)
- Bernard Noel (France)
- Jean-Pierre Siméon (France)
- Saadi Youssef (Irak)
- Jamal Boudouma (Maroc)
- Jalal El Hakmaoui (Maroc)
un poète invité par l’Ambassade Américaine
un poète invité par la Délégation Wallonie-Bruxelles
Un poète invité par l’Ambassade Suisse
Un poète invité par l’Ambassade d’Italie
… et les poètes proposés par les maisons d’éditions.
- Mohammed Bennis (Maroc)
- Ali Abdulla Khalifa (Bahrein)
- Qassim Haddad (Bahrein)
- Joumana Haddad (Liban)
- Fatiha Morchid (Maroc)
- Mostafa Nissaboury (Maroc)
- Bernard Noel (France)
- Jean-Pierre Siméon (France)
- Saadi Youssef (Irak)
- Jamal Boudouma (Maroc)
- Jalal El Hakmaoui (Maroc)
un poète invité par l’Ambassade Américaine
un poète invité par la Délégation Wallonie-Bruxelles
Un poète invité par l’Ambassade Suisse
Un poète invité par l’Ambassade d’Italie
… et les poètes proposés par les maisons d’éditions.
Animations
- « Les passeurs de poèmes »
La compagnie Graines de soleil Paris (Directeur artistique . Khalid Tamer) propose une opération dans les établissements de Marrakech .
Le projet consiste en la lecture de poésies dans les établissements scolaires (de la maternelle au collège) de la ville par quatre comédiens, par groupe de deux, arabophone et francophone qui iront lire, chaque jour, pendant une semaine, à la même heure des poèmes dans les classes. Le choix de poèmes est fait par les acteurs, ces poèmes écrits à la main sont laissés dans les classes aux instituteurs.
- Ateliers
- Jardin de poche : projet transdisciplinaire de formation des enseignants à l’environnement, la citoyenneté, science et vie de la terre et littérature afin de sensibiliser les enfants à la création d’ un jardin dans leur école.
- les jardins thématiques
L’institut français de Marrakech et l’Association des Amis du Muséum d’Histoire Naturelle organisent des ateliers de formation. Les formations sont réparties sur 5 ateliers en rapport avec les 5 jardins thématiques suivants : jardin traditionnel, jardin de plantes aromatiques et médicinales, jardin utilitaire, jardin des zones semi arides, la palmeraie dans mon école.
Les formations proposées concernent les techniques et les méthodes de réalisation d’un jardin thématique au sein de l’établissement en intégrant l’espace et les plantes existants. Les ateliers auront lieu dans les établissements selon un calendrier préétabli.
- Animation médiathèque jeunesse
-Exposition livres de poésie
-Exposition des éditeurs de livres de poésie pour enfants (en arabe et français)
-Lectures de poésie
-Conte :Fables botaniques, dialogues des plantes, par Mohamed Bariz, conteur
- Médiathèque adulte
-Lectures de poésie
-Exposition livres
Table ronde
Une table ronde « le jardin et la poésie »
réunissant des universitaires, chercheurs, écrivains, poètes, paysagistes…
Modérateur : Mohamed El Faïz
Concours
L’ifm organise en collaboration avec l’Agence Universitaire de la Francophonie un concours de poésie.
Concert de Malhoun
Au Maroc, la poésie, classique ou populaire, chantée ou livrée au plaisir du lecteur, évoque toujours les fleurs et les essences dont la couleur ou le parfum expriment le caractère éphémère ou éternel de la vie, l’amour comblé ou la passion inassouvie, les transfigurations affectant les amants, leurs souffrances , leurs joies, leur pudeur, leur jalousie…
Dans la poésie arabe deux styles se conjuguent : les nawriyat ou poèmes floraux et les rawdiyat ou poèmes sur le jardin. Dans le Malhoun cela s’appelle al’-arsa et il n’est point de cheikh de malhoun qui n’ait composé une ‘arsa…
« … Grand est notre bonheur !
Et cette fragrance qu’apporte la brise
Annonce le temps de la félicité
L’Agdal à son réveil revêt ce matin
Sa verte robe de soie…
Superbe et altier
Il nargue les autres jardins
Et leurs branches vertes –cous ployés-
Lui font la révérence… »
Extraits d’un chant de Malhoun, inspirés à Si Thami Lamdaghri par la contemplation du jardin de L’Agdal à Marrakech . (Trad. Hamid Triki)
La compagnie Graines de soleil Paris (Directeur artistique . Khalid Tamer) propose une opération dans les établissements de Marrakech .
Le projet consiste en la lecture de poésies dans les établissements scolaires (de la maternelle au collège) de la ville par quatre comédiens, par groupe de deux, arabophone et francophone qui iront lire, chaque jour, pendant une semaine, à la même heure des poèmes dans les classes. Le choix de poèmes est fait par les acteurs, ces poèmes écrits à la main sont laissés dans les classes aux instituteurs.
- Ateliers
- Jardin de poche : projet transdisciplinaire de formation des enseignants à l’environnement, la citoyenneté, science et vie de la terre et littérature afin de sensibiliser les enfants à la création d’ un jardin dans leur école.
- les jardins thématiques
L’institut français de Marrakech et l’Association des Amis du Muséum d’Histoire Naturelle organisent des ateliers de formation. Les formations sont réparties sur 5 ateliers en rapport avec les 5 jardins thématiques suivants : jardin traditionnel, jardin de plantes aromatiques et médicinales, jardin utilitaire, jardin des zones semi arides, la palmeraie dans mon école.
Les formations proposées concernent les techniques et les méthodes de réalisation d’un jardin thématique au sein de l’établissement en intégrant l’espace et les plantes existants. Les ateliers auront lieu dans les établissements selon un calendrier préétabli.
- Animation médiathèque jeunesse
-Exposition livres de poésie
-Exposition des éditeurs de livres de poésie pour enfants (en arabe et français)
-Lectures de poésie
-Conte :Fables botaniques, dialogues des plantes, par Mohamed Bariz, conteur
- Médiathèque adulte
-Lectures de poésie
-Exposition livres
Table ronde
Une table ronde « le jardin et la poésie »
réunissant des universitaires, chercheurs, écrivains, poètes, paysagistes…
Modérateur : Mohamed El Faïz
Concours
L’ifm organise en collaboration avec l’Agence Universitaire de la Francophonie un concours de poésie.
Concert de Malhoun
Au Maroc, la poésie, classique ou populaire, chantée ou livrée au plaisir du lecteur, évoque toujours les fleurs et les essences dont la couleur ou le parfum expriment le caractère éphémère ou éternel de la vie, l’amour comblé ou la passion inassouvie, les transfigurations affectant les amants, leurs souffrances , leurs joies, leur pudeur, leur jalousie…
Dans la poésie arabe deux styles se conjuguent : les nawriyat ou poèmes floraux et les rawdiyat ou poèmes sur le jardin. Dans le Malhoun cela s’appelle al’-arsa et il n’est point de cheikh de malhoun qui n’ait composé une ‘arsa…
« … Grand est notre bonheur !
Et cette fragrance qu’apporte la brise
Annonce le temps de la félicité
L’Agdal à son réveil revêt ce matin
Sa verte robe de soie…
Superbe et altier
Il nargue les autres jardins
Et leurs branches vertes –cous ployés-
Lui font la révérence… »
Extraits d’un chant de Malhoun, inspirés à Si Thami Lamdaghri par la contemplation du jardin de L’Agdal à Marrakech . (Trad. Hamid Triki)
Exposition d’Abderrahim Yamou
un des plus grands artistes plasticiens marocains
« …À la vue des toiles de Yamou, on pense aux herbiers européens comme ceux de Dürer ou Blossfeldt. Il élabore à partir du monde végétal des compositions florales qui peuvent être perçues comme des signes-dessins, thèmes chers à Matisse. L’effet herbier est immédiat, on retrouve le soin rigoureux du botaniste à ordonner les éléments de la nature mais aussi des figures laissées à leur propre prolifération. Yamou dit à ce propos : « La plante est continuité et changement. Elle est aussi photosynthèse : elle apporte la vie… ». Même si le peintre ne s’attache pas à réaliser des répliques de plantes à partir d’ouvrages scientifiques, son atelier en abrite quelques-unes qui nourrissent son imaginaire. Mais comprendre l’œuvre de Yamou, c’est s’aventurer dans une géographie sensuelle et organique où le vivant est omniprésent. Ses motifs floraux prennent corps dans des couleurs souvent sombres et caverneuses. On a le sentiment qu’ils sont enracinés au plus profond de l’humus renforçant les dualités entre ombre et lumière, vie et mort.
Ses plantes sont ensevelies mais des bribes de vies semblent émerger grâce au terreau de couleurs ocres et chaudes. Le propos de Yamou est poétique par l’expression d’une fragilité qui trouve tout son sens dans l’éternel conflit entre le dessin et la couleur. Le végétal semble coexister avec celle-ci et inversement. L’univers souvent chaotique des peintures de l’artiste induit la disparition du « tableau » et son éclatement, conduisant le spectateur dans des jardins aux maléfiques arômes. Il y eut l’arbre de Mondrian qui a perdu ses fleurs, ses feuilles et puis ses branches pour finir à l’équerre en noir et blanc. Celui de Yamou déploie de nouvelles formes renvoyant, entre autres, aux célèbres fleurs de Andy Warhol, à une cartographie de figures sexuelles florales — pistils, graines, calices, corolles, pétales, étamines, fruits — avec lesquelles le peintre joue, évoquant ainsi une agitation érotique troublante. Tout se confond, les lignes, les arabesques et même le souvenir du réel, jusqu’à se perdre dans l’immensité d’un jardin aux origines multiples.
L’œuvre du peintre est dépourvue de tout artifice, c’est la nature elle-même qui est l’artifice suprême. » Marie-Pierre Donadio« Un jour dans l’Hérault, 12 juillet 1999 ». Le temps du Maroc,juillet 1999.
« …À la vue des toiles de Yamou, on pense aux herbiers européens comme ceux de Dürer ou Blossfeldt. Il élabore à partir du monde végétal des compositions florales qui peuvent être perçues comme des signes-dessins, thèmes chers à Matisse. L’effet herbier est immédiat, on retrouve le soin rigoureux du botaniste à ordonner les éléments de la nature mais aussi des figures laissées à leur propre prolifération. Yamou dit à ce propos : « La plante est continuité et changement. Elle est aussi photosynthèse : elle apporte la vie… ». Même si le peintre ne s’attache pas à réaliser des répliques de plantes à partir d’ouvrages scientifiques, son atelier en abrite quelques-unes qui nourrissent son imaginaire. Mais comprendre l’œuvre de Yamou, c’est s’aventurer dans une géographie sensuelle et organique où le vivant est omniprésent. Ses motifs floraux prennent corps dans des couleurs souvent sombres et caverneuses. On a le sentiment qu’ils sont enracinés au plus profond de l’humus renforçant les dualités entre ombre et lumière, vie et mort.
Ses plantes sont ensevelies mais des bribes de vies semblent émerger grâce au terreau de couleurs ocres et chaudes. Le propos de Yamou est poétique par l’expression d’une fragilité qui trouve tout son sens dans l’éternel conflit entre le dessin et la couleur. Le végétal semble coexister avec celle-ci et inversement. L’univers souvent chaotique des peintures de l’artiste induit la disparition du « tableau » et son éclatement, conduisant le spectateur dans des jardins aux maléfiques arômes. Il y eut l’arbre de Mondrian qui a perdu ses fleurs, ses feuilles et puis ses branches pour finir à l’équerre en noir et blanc. Celui de Yamou déploie de nouvelles formes renvoyant, entre autres, aux célèbres fleurs de Andy Warhol, à une cartographie de figures sexuelles florales — pistils, graines, calices, corolles, pétales, étamines, fruits — avec lesquelles le peintre joue, évoquant ainsi une agitation érotique troublante. Tout se confond, les lignes, les arabesques et même le souvenir du réel, jusqu’à se perdre dans l’immensité d’un jardin aux origines multiples.
L’œuvre du peintre est dépourvue de tout artifice, c’est la nature elle-même qui est l’artifice suprême. » Marie-Pierre Donadio« Un jour dans l’Hérault, 12 juillet 1999 ». Le temps du Maroc,juillet 1999.