Le film
Tina (Zoé Félix), jeune femme d'une trentaine d'années, vit heureuse dans une jolie maison avec jardin à Arles, aux côtés de ses deux fils de cinq et sept ans et de son mari avocat. C'est le seul homme qu'elle a connu, l'homme de sa vie.
Un jour, c'est le drame, il meurt dans un accident. Tina ne s'en remet pas, sombre dans la dépression et a du mal à remonter la pente malgré le soutien de ses deux frères.
Franck (Marc Lavoine), qui passe la plupart de sa vie en Asie, est exploitant de bois et achète des forêts pour en faire des meubles. Il pose momentanément ses bagages à Arles et, fou de musique, fait la connaissance du frère de Tina, disquaire.
Il fait aussi, un jour, la connaissance de Tina. C'est le coup de foudre quand il la voit de loin, quelques secondes avant d'apprendre qu'elle est la soeur de son copain.
Doucement, lentement, discrètement, il va lui déclarer ses sentiments. Mais c'est sans espoir: Tina n'arrête pas de penser à son mari décédé, il est hors de question pour elle d'aimer un autre homme. «Je fais partie de ces femmes qui n'aiment qu'un seul homme dans toute leur vie», dit-elle.
Franck suggère à son copain d'envoyer Tina passer quelques semaines de vacances dans «le paradis sur terre», l'île de Bali, pour lui changer les idées et lui redonner goût à la vie. Il y va aussi car c'est un habitué des lieux, la rejoint, lui présente des amis qui habitent là-bas (Jean-Pierre Darroussin et Albane Duterc).
Quand elle arrive à Bali, Tina voit les palmiers, la mer, la nature, les paysages superbes et se met à pleurer. Elle pleure, et pleure, et pleure. Pas devant tant de beauté, pas devant la gentillesse des gens, mais devant son vide intérieur.
Peu à peu, cependant, sans effacer le souvenir de son mari, elle va sembler reprendre goût à la vie. Franck lui fait découvrir les endroits les plus merveilleux de l'île, ses amis sont charmants, Tina se sent mieux, recommence à sourire.
Mais quand Franck tente à nouveau de lui déclarer son amour, c'est un refus toujours catégorique et glacial, au bord de la rupture. Tant pis, il sera patient, choisit de rester son ami. Et «un jour elle sera capable d'aimer de nouveau. Ce jour-là, je veux être là», dit-il...
Passer du malheur au bonheur en une heure quarante, c'est le pari que s'est lancé Marc Esposito, qui revendique l'esprit optimiste de son film et la phrase «Je crois toujours que demain sera meilleur qu'aujourd'hui» qu'il met dans la bouche de Marc Lavoine: «Plus je vois des films noirs, plus j'ai envie de faire des films roses», dit-il. «Choisir une histoire positive, cela positive aussi sa propre vie. Passer toute la journée à se demander comment un homme va dire à une femme qu'il l'aime, ce n'est pas pareil que se demander: comment mon héros va se suicider? J'ai envie d'images et de mots qui mettent du soleil dans ma tête».
Avec «Le coeur des hommes» en 2003, son premier film très réussi, l'ancien fondateur et directeur du mensuel «Studio» avait raconté une amitié entre copains. En passant à l'amour, la réussite est moins présente au rendez-vous, essentiellement par manque de rythme, par quelques dialogues un peu maladroits et par les trop nombreuses séquences carte postale de paysages, rizières, forêts et autres endroits magnifiques -le film porte bien son nom- qu'on croirait sponsorisées par l'office du tourisme. Bali soit qui mal y pense.
Côté positif, on soulignera les belles images de ce paradis terrestre, le joli rôle fort donné à Zoe Félix, la fraîcheur et l'optimisme du propos -Esposito ne craignant pas de montrer le bon côté de la vie et de promouvoir le plaisir, le dépaysement et le cinéma sentimental-, et l'amorce (même inachevée) de l'interrogation sur l'amour et l'amitié. Entre les deux, pourrait-on dire, il n'y a que Bali de différence. AP
Sur le Net: http://www.toutelabeautedumonde-lefilm.com/
Un jour, c'est le drame, il meurt dans un accident. Tina ne s'en remet pas, sombre dans la dépression et a du mal à remonter la pente malgré le soutien de ses deux frères.
Franck (Marc Lavoine), qui passe la plupart de sa vie en Asie, est exploitant de bois et achète des forêts pour en faire des meubles. Il pose momentanément ses bagages à Arles et, fou de musique, fait la connaissance du frère de Tina, disquaire.
Il fait aussi, un jour, la connaissance de Tina. C'est le coup de foudre quand il la voit de loin, quelques secondes avant d'apprendre qu'elle est la soeur de son copain.
Doucement, lentement, discrètement, il va lui déclarer ses sentiments. Mais c'est sans espoir: Tina n'arrête pas de penser à son mari décédé, il est hors de question pour elle d'aimer un autre homme. «Je fais partie de ces femmes qui n'aiment qu'un seul homme dans toute leur vie», dit-elle.
Franck suggère à son copain d'envoyer Tina passer quelques semaines de vacances dans «le paradis sur terre», l'île de Bali, pour lui changer les idées et lui redonner goût à la vie. Il y va aussi car c'est un habitué des lieux, la rejoint, lui présente des amis qui habitent là-bas (Jean-Pierre Darroussin et Albane Duterc).
Quand elle arrive à Bali, Tina voit les palmiers, la mer, la nature, les paysages superbes et se met à pleurer. Elle pleure, et pleure, et pleure. Pas devant tant de beauté, pas devant la gentillesse des gens, mais devant son vide intérieur.
Peu à peu, cependant, sans effacer le souvenir de son mari, elle va sembler reprendre goût à la vie. Franck lui fait découvrir les endroits les plus merveilleux de l'île, ses amis sont charmants, Tina se sent mieux, recommence à sourire.
Mais quand Franck tente à nouveau de lui déclarer son amour, c'est un refus toujours catégorique et glacial, au bord de la rupture. Tant pis, il sera patient, choisit de rester son ami. Et «un jour elle sera capable d'aimer de nouveau. Ce jour-là, je veux être là», dit-il...
Passer du malheur au bonheur en une heure quarante, c'est le pari que s'est lancé Marc Esposito, qui revendique l'esprit optimiste de son film et la phrase «Je crois toujours que demain sera meilleur qu'aujourd'hui» qu'il met dans la bouche de Marc Lavoine: «Plus je vois des films noirs, plus j'ai envie de faire des films roses», dit-il. «Choisir une histoire positive, cela positive aussi sa propre vie. Passer toute la journée à se demander comment un homme va dire à une femme qu'il l'aime, ce n'est pas pareil que se demander: comment mon héros va se suicider? J'ai envie d'images et de mots qui mettent du soleil dans ma tête».
Avec «Le coeur des hommes» en 2003, son premier film très réussi, l'ancien fondateur et directeur du mensuel «Studio» avait raconté une amitié entre copains. En passant à l'amour, la réussite est moins présente au rendez-vous, essentiellement par manque de rythme, par quelques dialogues un peu maladroits et par les trop nombreuses séquences carte postale de paysages, rizières, forêts et autres endroits magnifiques -le film porte bien son nom- qu'on croirait sponsorisées par l'office du tourisme. Bali soit qui mal y pense.
Côté positif, on soulignera les belles images de ce paradis terrestre, le joli rôle fort donné à Zoe Félix, la fraîcheur et l'optimisme du propos -Esposito ne craignant pas de montrer le bon côté de la vie et de promouvoir le plaisir, le dépaysement et le cinéma sentimental-, et l'amorce (même inachevée) de l'interrogation sur l'amour et l'amitié. Entre les deux, pourrait-on dire, il n'y a que Bali de différence. AP
Sur le Net: http://www.toutelabeautedumonde-lefilm.com/