Safi
Aussi, l'embellissement des villes n'est-il pas un facteur qui détermine amplement leur attractivité, dans une logique de concurrence à qui attirera le plus de flux touristique, de capitaux ... L'art topiaire est à cet égard un exemple édifiant dans les pays européens les plus avancés, lesquels ont su faire de leurs cités bétonnées, aux confins des zones industrielles, des espaces de vie conviviaux et attractifs.
Safi a connu des heures de gloire dans ce registre. Jusqu'aux années 70, elle avait été longtemps qualifiée comme étant la ville la plus boisée du Maroc. Jardins publics et privatifs luxuriants, quantités d'arbres et variétés d'arbustes prévalaient sur le cadre bâti. Cependant, plusieurs facteurs ont contribué depuis lors à la régression de ce patrimoine végétal : la densification intra-urbaine, l'expansion périurbaine, le développement industriel et tout particulièrement le manque de travaux de maintenance. Le déverdissement total aurait pu être frôlé, n'eut été l'heureuse initiative de la première autorité locale.
Aujourd'hui, d'énormes efforts sont déployés pour réhabiliter, voire redonner vie à ces espaces. A ceci participe un certain nombre de partenaires publics et privés dans le cadre institutionnel ou volontariste. Les projets en cours ou ceux programmés sont ambitieux. Outre la réfection, on prévoit la plantation de dizaines de milliers d'arbustes et d'arbres, la création d'un jardin exotique ... avec le mécénat d'une grande entreprise de la place. Toutefois, il convient de signaler que ces réalisations sont effectuées en l'absence inquiétante d'une commune urbaine au bord du forfait général ...
Aussi, pour inscrire ces initiatives dans la durée, faudrait-il les intégrer dans une vision globale et sur la base d'un plan vert prioritaire étalé du court au long terme. L'objectif d'une surface verte minimale par habitant serait un objectif à atteindre avec l'établissement de zones tampon, de parcours de santé et aires de jeux. L'implication de tous les partenaires, administrations et publics divers serait un atout, à travers la sensibilisation, la motivation et autres dispositions coercitives. Et l'on verrait bien, côté motivation par exemple, un concours périodique des réalisations végétales remarquables et des meilleurs fleurissements. Cela nous consolerait des odeurs nauséabondes et nous changerait de la laideur de nos constructions forjetées dans tous les sens...
Safi a connu des heures de gloire dans ce registre. Jusqu'aux années 70, elle avait été longtemps qualifiée comme étant la ville la plus boisée du Maroc. Jardins publics et privatifs luxuriants, quantités d'arbres et variétés d'arbustes prévalaient sur le cadre bâti. Cependant, plusieurs facteurs ont contribué depuis lors à la régression de ce patrimoine végétal : la densification intra-urbaine, l'expansion périurbaine, le développement industriel et tout particulièrement le manque de travaux de maintenance. Le déverdissement total aurait pu être frôlé, n'eut été l'heureuse initiative de la première autorité locale.
Aujourd'hui, d'énormes efforts sont déployés pour réhabiliter, voire redonner vie à ces espaces. A ceci participe un certain nombre de partenaires publics et privés dans le cadre institutionnel ou volontariste. Les projets en cours ou ceux programmés sont ambitieux. Outre la réfection, on prévoit la plantation de dizaines de milliers d'arbustes et d'arbres, la création d'un jardin exotique ... avec le mécénat d'une grande entreprise de la place. Toutefois, il convient de signaler que ces réalisations sont effectuées en l'absence inquiétante d'une commune urbaine au bord du forfait général ...
Aussi, pour inscrire ces initiatives dans la durée, faudrait-il les intégrer dans une vision globale et sur la base d'un plan vert prioritaire étalé du court au long terme. L'objectif d'une surface verte minimale par habitant serait un objectif à atteindre avec l'établissement de zones tampon, de parcours de santé et aires de jeux. L'implication de tous les partenaires, administrations et publics divers serait un atout, à travers la sensibilisation, la motivation et autres dispositions coercitives. Et l'on verrait bien, côté motivation par exemple, un concours périodique des réalisations végétales remarquables et des meilleurs fleurissements. Cela nous consolerait des odeurs nauséabondes et nous changerait de la laideur de nos constructions forjetées dans tous les sens...